1. Seigneur Jésus, Fils du Dieu Vivant, Verbe éternel éclairé par ton Esprit, je T'adore. Je me prosterne devant Toi dans le Sacrement de ton Amour. Tu es avec nous chaque jour jusqu'à la fin des siècles et c'est clans le Pain devenu ton Corps que Tu es présent plus que partout ailleurs.
2. Saint Luc nous raconte qu'il avait une maison où Tu aimais Te rendre et Te reposer, celle de Marthe, de sa sœur Marie et de leur Frère Lazare. Un jour que Tu y étais entré, Marie s'est assise à tes pieds et elle T'écoutait. Comme elle, je me suis assis devant Toi, Seigneur, simplement pour être près de Toi, car en Toi se trouvent tous les trésors de la sagesse et de la science. Marthe ne comprenait pas bien pourquoi sa sœur restait avec Toi et ne venait pas l'aider, pour préparer un repas qu'elle voulait digne de Toi, car elle aussi T’aimait de tout son cœur. Tu lui as alors fait comprendre qu'une seule chose est nécessaire. Tu apprécies, certes, nos actes de service, notre souci de Te donner les meilleures choses que nous avons. Mais Tu n'aimes pas l'agitation. Et le meilleur don que nous pouvons T'offrir, ce ne sont pas les "choses", mais notre cœur, notre attention à Toi, notre temps, notre présence à Ta Présence...
3. J'entends alors ta merveilleuse parole : "Marie a choisi la meilleure part, qui ne lui sera pas ôtée". Le temps que je prends chaque jour pour venir m'asseoir devant Toi, simplement pour Te contempler et T'écouter, c'est – après la célébration liturgique de l'Eucharistie et ma communion sacramentelle – la "meilleure part" de ma journée. Certes, avant ce temps et après, je dois aussi Te rencontrer dans le prochain et lui témoigner mon amour par mes actes de service et le don des "choses". Mais la meilleure part restera toujours celle où, sans rien dire d'autre, je T'offre mon cœur et mon écoute. Tu ne veux pas que quelqu'un m'ôte ce temps précieux, Tu ne veux surtout pas que je me l’ôte à moi-même...
4. Des Marie de Béthanie, il y en a beaucoup dans le monde, mais elles sont cachées, sauf à tes yeux. Souvent, des Marthe, auprès d'elles, ne les comprennent pas et les jugent comme des paresseuses inutiles. Seigneur, éclaire ces Marte plus agitées que clairvoyantes, et fais-leur comprendre la fécondité surnaturelle de ces Marie. Encourage celles-ci : qu'elles soient fidèles à leur ministère de contemplation, de prière et d'intercession, si nécessaire à l’Église.
5. Merci, Seigneur Jésus, d'avoir pu encore aujourd’hui, être comme Marie de Béthanie devant Toi pour T'écouter et T'aimer...