Religieuses de l’Assomption
01 BP 4325 OUAGA 01
Tel. 50 33 73 13

1. Qui êtes-vous ? Combien êtes-vous dans l'Archidiocèse de Ouagadougou ?

Nous sommes les « Religieuses de l’Assomption », une congrégation internationale fondée par une jeune fille, Marie Eugénie Milleret, née à Metz, en France, en 1817. Le 30 Avril 1839 à l’âge de 22 ans, elle fonda l’Assomption à Paris pour deux raisons essentielles : parce que Dieu le voulait et parce que l’Église et la société avaient besoin de former des femmes chrétiennes, profondément chrétiennes, passionnées de l'Évangile, capables d'avoir une influence évangélique dans la société et dans la famille, et cela à travers l'éduction, la formation de l’intelligence et de la pensée.

Une éducation qui ouvre les intelligences et les cœurs aux conséquences sociales de l'Évangile, pour étendre, annoncer le Règne de Jésus-Christ, gloire de Dieu et bonheur des hommes. Une formation qui mène à l’action, que chaque personne réalise selon la grâce qu’elle reçoit de Dieu, selon ses dons et ses capacités naturelles. C’est toute la vie d'une personne qui est engagée dans l’éducation.

Dès le début, elle a voulu unir éducation et contemplation. Elle disait que les femmes consacrées à la mission d'éduquer « ont besoin plus que les autres d’une intense vie de contemplation et d'adoration ». « Quand on ouvre le cœur d’une Religieuse de l’Assomption on y trouve trois Amours : l’amour pour le Christ, l’amour pour la Vierge Marie et l'amour pour l'Église ».

La spiritualité qu’elle a donnée à la Congrégation est centrée sur Jésus-Christ, la Parole faite chair, pour redonner à l’homme sa pleine dignité d’enfant de Dieu. Pour elle, chaque personne est unique et appelée à devenir ce que Dieu a voulu qu’elle soit et à réaliser sa mission sur la terre, là où elle vit. C'est cette passion du Règne que nous avons hérité d’elle et partout où nous sommes, nous œuvrons pour une « Éducation transformatrice ».

Elle a été proclamée Sainte parle Pape Benoît XVI le 3 Juin 2007.

En Afrique de l’Ouest, nous sommes dans cinq pays à savoir : le Niger, le Bénin, le Togo, la Côte d'Ivoire et le Burkina. Le 15 Août 2009, en Côte d’Ivoire à Daloa, nous avons célébré le jubilé d'or de notre présence.

Nous sommes au Burkina Faso depuis 1961. Actuellement notre noviciat se trouve à Bobo-Dioulasso, nous avons une communauté à Koudougou. Dans l’Archidiocèse de Ouagadougou, nous sommes cinq sœurs.

2. Depuis quelle année êtes-vous dans l’Archidiocèse de Ouagadougou ?

Au titre de notre Institut, nous sommes à Ouagadougou depuis Août 1998, sur le territoire de la Paroisse Cathédrale, CCB Saint Léon.

3. Que faites-vous pastoralement au titre de votre Institut ou au sein de l’organisation diocésaine ?

Nous sommes une communauté majoritairement étudiante. Nous avons initié les Camps Bibliques sur les paroisses de la Cathédrale et de Kologh-Naaba. Nous accompagnons également les animateurs dans la formation de l’animation de ces différents Camps.

Depuis Octobre 2007 nous avons ouvert une école primaire à Dassasgho sur le territoire de la Paroisse Saint Camille pour répondre aux besoins d'éducation des enfants du milieu.

4. Quelles suggestions faites-vous pour le bien de la mission « Duc in Altum » ?

Nous proposons :

- d’impliquer davantage les communautés religieuses dans l’élaboration du projet pastoral de l'Archidiocèse

- de développer des moyens d’autosuffisance et les gérer avec rigueur

- d’inviter les Communautés Religieuses pour les émissions à la Radio TV Maria.