NB : Cet article est la suite de : Le préservatif n'est pas efficace à 100% (preuves scientifiques)

La propagande du préservatif et son usage constituent, malgré les protestations d'intention, une véritable incitation à la débauche, au vagabondage sexuel et à la pratique des perversions sexuelles de toutes sortes. Dans ce sens Teny ANATRELLA écrit : « Lorsque les adultes insistent auprès des jeunes en leur disant qu'il leur faut utiliser le préservatif par crainte du SIDA et des MST, ils leur laissent supposer qu’à leur âge ils peuvent être sexuellement actifs... On crée un climat psychologique et un modèle social qui maintiennent la sexualité dans ses représentations premières et l’empêchent d'être finalisée socialement. On laisse entendre que le sexe est facile et qu'il n'engage pas. Cette banalisation le dévalorise et incite à s’exprimer sans souci de la qualité relationnelle » [1].

Dans la propagande du préservatif et son usage, on tait le caractère typiquement moral de l'acte sexuel qu'on arrache de son contexte « naturel », c'est-à-dire, du cadre matrimonial légitimement constitué.

Il est bien connu que les premiers cas de SIDA ont été recensés parmi des jeunes homosexuels américains à Los Angeles (Californie) en 1981 ; ces jeunes homosexuels se livraient à des pratiques sexuelles perverses. Les campagnes des préservatifs qui encouragent de toute évidence le vagabondage sexuel et les aventures sexuelles précoces ne font que favoriser l’expansion du SIDA.

Les campagnes de promotion des préservatifs et leur usage constituent de manière objective et dramatique, une dégradation morale de nos secrètes aux conséquences néfastes pour les générations présentes et futures.

En propageant les préservatifs qui représentent d’énormes intérêts financiers pour leurs promoteurs, et qui s'inscrivent en outre dans le cadre des politiques du « planning familial » et du contrôle des populations [2], on est on train de modeler subtilement les mentalités et de travailler sournoisement les consciences pour évacuer toute considération morale par rapport à l’exercice de la sexualité.

Les stratégies et les actions de prévention SIDA doivent respecter scrupuleusement les libertés individuelles et collectives, les consciences morales et religieuses des individus et des groupes ; elles ne sont pas exemptes des normes déontologiques relatives à l’information et à la communication qui exigent ici la vérité scientifique et la vérité éthique par rapport au discours sur le préservait [3].

Il faut relever aussi que la propagande des préservatifs et leur usage constituent en réalité une flagrante contradiction dans l’approche préventive du VIH/SIDA. En effet, on prône d'une part un certain changement de comportement, et d'autre part on s'évertue à déployer comme par enchantement, une intense campagne de promotion des condoms laquelle favorise les comportements sexuels à risques, facteurs de diffusion même de la pandémie. La campagne des préservatifs et leur usage ne pourraient-ils pas générer à l’avenir des malheurs encore pires que le SIDA pour notre humanité ?

Étant entendu que le cadre naturel pour l'accomplissement des actes spécifiquement conjugaux est défini par le mariage légitimèrent constitué, l'usage du préservait est morfalèrent reprouve car il représente objectivement une manipulation dégradante de la sexualité et de la dignité humaine.

Déjà par rapport ai la contraception au niveau des conjoints, Paul VI déclare illicites les moyens artificiels de régulation des naissances. Ainsi, « toute action qui, soit en prévision de l'acte conjugal, soit dans son déroulèrent, soit dans le développement de ses conséquences naturelles, se proposerait comme but ou moyen de rendre impossible la procréation » [4] est illicite.

Le Magistère ecclésial enseigne que « tout acte matrimonial doit rester ouvert à la transmission de la vie » [5] et assumer sa double dimension unitive et procréatrice : « En effet, par sa structure intime, l'acte conjugal en même temps qu'il unit profondément les époux, les rend aptes à la génération de nouvelles vies, selon les lois inscrites dans l’être même de l’homme et de la femme. C'est en sauvegardant ces deux aspects essentiels, union et procréation, que l’acte conjugal conserve intégralement le sens de mutuel et véritable amour et son ordination à la très haute vocation de l'homme à la paternité » [6] et de la femme à la maternité.

Dans le même sens, Jean Paul II affirme : « Lorsque les époux, en recourant à la contraception, séparent ces deux significations (union et procréation) que le Dieu créateur a inscrites dans l’être de l’homme et de la femme comme dans le dynamisme de leur communion sexuelle, ils se comportent en « arbitres » du dessein de Dieu , ils « manipulent » et avilissent la sexualité humaine et, avec elle, leur propre personne et celle du conjoint en altérant la valeur de leur donation « totale » . Ainsi, au langage qui exprime naturellement la donation réciproque et totale des époux, la contraception oppose un langage objectivement contradictoire, selon lequel il ne s’agit plus de se donner totalement à l’autre ; il en découle non seulement le refus positif de l'ouverture à la vie, mais aussi une falsification de la vérité intérieure de l'amour conjugal, appelé à être un don de la personne tout entière » [7].

Le préservatif ou condom empêche l’acte conjugal de respecter ses deux dimensions indissociables, à savoir l’union et la procréation, et de s’inscrire dans la vérité de l'amour [8].

Il est à préciser que l'invocation de raisons thérapeutiques ne peut guère légitimer l'usage des préservatifs par les conjoints lors des rapports sexuels. A ce sujet il convient de discerner correctement l’affirmation de Humanae Vitae selon laquelle « l’Eglise, en revanche, n'estime nullement illicite l'usage des moyens thérapeutiques vraiment nécessaires pour soigner des maladies de l’organisme même si l'on prévoit qu’il en résultera un empêchement à la procréation, pourvu que cet empêchement ne soit pas, pour quelque motif que ce soit, directement voulu » [9].

Paul VI parle ici de l'usage par les conjoints des moyens thérapeutiques « vraiment nécessaires » avec l’intention prioritaire de soigner l’organisme malade. Mais peut-on considérer les condoms comme moyens thérapeutiques « vraiment nécessaires » ?

Tout en tenant compte de l’efficacité relative des préservatifs scientifiquement prouvée, personne ne peut honnêtement soutenir qu’ils représentent des moyens thérapeutiques. Non seulement les préservatifs ne sont pas des moyens thérapeutiques et ne garantissent pas une protection totalement sûre contre l'infection du VIH, mais encore ils ne peuvent être considérés comme tels « … en vertu du principe thérapeutique qui exige qu'un moyen peut être employé pour soigner une maladie à condition qu'il n'y ait aucune alternative possible : dans le cas considéré (la question de l’usage des préservatifs comme moyens de prévention face au VIH/SIDA), l'alternative existe même si elle nécessite un effort non négligeable pour la mettre en acte, et c’est l’abstinence des rapports sexuels » [10].

On peut cependant relever que du point de vue moral, les conjoints qui, dans leur vie de couple utilisent les préservatifs pour éviter de contracter ou de transmettre le virus du SIDA assument une responsabilité moindre par rapport aux conjoints qui, au contraire, les utilisent intentionnellement à des fins purement contraceptives.

L’usage du préservatif même au sein du couple conjugal ou l'un des conjoints est séropositif, demeure un acte moralement illicite. Avec le préservatif, l’acte sexuel n'est pas un acte sexuel conjugal [11]. Avec l’usage du préservatif « la conjugalité est détruite ici par la « barrière » (le condom) qui empêche de devenir une seule chair » [12].

L’utilisation du préservatif est objectivement contraire à la vision unifiée de la personne humaine [13] où la sexualité assume la signification d'une donation personnelle totale dans la vérité. Par ailleurs, « y a-t-il encore vraiment union sexuelle quand les organes sexuels principaux sont mis entre parenthèses, inhibés dans leur contact par une barrière de plastique ? »[14].

C'est précisément par rapport à la vision unifiée de la personne humaine, vision personnaliste, intégrale de l’être humain que se définit l'immoralité intrinsèque de l’usage des préservatifs, facteurs de dégradation et d'avilissement de la sexualité et de la dignité humaine. Le VIH/SIDA, « comme tout autre problème concernant la vie humaine, doit être considéré au-delà des perspectives partielles... dans la lumière d'une vision intégrale de l'homme et de sa vocation non seulement naturelle et terrestre mais aussi surnaturelle et éternelle » [15].

La campagne des préservatifs et leur usage revêtent en outre une grave malice morale ; car en fait, dans la propagande des condoms, on ne dit pas toute la vérité aux populations quant à leur efficacité relative lorsqu'ils sont utilisés comme moyens préventifs contre l’infection au virus du SIDA [16].

Pourquoi passe-t-on sous silence le fait important que malgré l'usage du préservatif il y a un risque mortel d'attraper le SIDA et d’en mourir ?

On pourrait objecter : « compte tenu de l'extrême gravité de la situation causée par l'effroyable pandémie du SIDA, ne doit- on pas rechercher le moindre mal en recommandant l’usage des préservatifs ? » Ceci équivaut à se demander ici, comment légitimer moralement l'usage d'un mal intrinsèque (l’usage des préservatifs) pour lutter contre un autre mal (le VIH/SIDA) ?

Trois critères principaux permettent d'apprécier la légitimité de l'usage d’un mal pour lutter contre un autre mal [17].

1. L’usage de ce mal est-il le dernier recours possible ?

2. Le mal que l'on se propose d’utiliser est-il moindre que celui que l'on veut combattre ? Ne le favorise-t-il pas par quelque effet induit ?

3. A-t-on de sérieuses chances de gagner la partie ?

a. Le préservatif constitue-t-il le seul recours efficace face à VIH/SIDA ?

De toute évidence la réponse à cette question est négative, car il existe un autre moyen pour lutter contre le VIH/SIDA : l'abstinence sexuelle et la fidélité conjugale qui exigent la maitrise de soi et une certaine vision de l'homme et de la sexualité.

b. L’usage du préservatif peut-il être considéré comme un moindre mal par rapport au VIH/SIDA?

Inciter les populations à l'usage des préservatifs conduit fatalement à banaliser le nomadisme sexuel, facteur de diffusion du SIDA ; c'est encourager explicitement ou implicitement toutes ces pratiques sexuelles perverses qui sont de véritables catalyseurs de l’expansion du fléau. Promouvoir les campagnes des préservatifs c'est aussi pratiquement inciter les gens à courir le risque mortel d’être infectés par le virus du SIDA, à travers l’usage même du préservatif qui n’est pas efficace à cent pour cent.

c. La promotion des préservatifs offre-t-elle des chances de freiner significativement l'expansion du VIH/SIDA?

Nous avons déjà relevé les conséquences désastreuses des campagnes des préservatifs et souligné aussi le fait important, scientifiquement prouvé, que le préservatif n'est pas totalement efficace. Des lors, on peut se demander par rapport aux campagnes de promotion des condoms, si les personnes sont conscientes et veulent réellement prendre conscience du grave danger du SIDA dans toute son ampleur même avec l’usage du préservatif.

Cependant il est opportun de faire la distinction sur le terrain pastoral, entre une prévention personnalisée adressée à des sujets particuliers, et une prévention collective ou anonyme [18], en prêtant une attention spéciale aux cas singuliers.

Dans la prévention personnalisée, l’intervenant tâchera d’identifier pour chaque personne le cheminement susceptible de conduire le sujet à la découverte des valeurs de la sexualité et à la maturité personnelle, en tenant compte de la situation particulière et des capacités de chacun. Dans ce contexte l’usage du préservatif par certains sujets déterminés tels que les habitudinaires sexuels, les personnes contaminées et non décidées à s’abstenir des rapports sexuels, pourrait seulement être tolère provisoirement comme choix autonome du sujet car l’usage du préservatif ne peut jamais être justifié moralement [19].

En effet, dans certains cas particuliers, l'usage provisoire du préservatif pourrait seulement être tolère d'un point de vue subjectif, mais on ne peut jamais le justifier moralement.

Considérant le danger des relations sexuelles précoces et immatures, Olivier De DINECHIN, écrit : « ...Il peut être momentanément nécessaire de faire comprendre aux intéressés que se protéger soi-même et protéger d'éventuels partenaires sexuels d'une contamination cachée ou non encore dépistée, et cela en utilisant un préservatif, constitue une toute première étape de responsabilisation. Il s'agit somme toute et dans l’urgence extrême, de répondre au commandement « Tu ne tueras point », ou encore « Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse ». Nul ne peut et ne doit cependant en rester là et cette pédagogie – en cas de nécessité - ne peut être érigée, comme c'est trop souvent le cas, en principe exclusif de dialogue et d'action. Cette démarche trouve immédiatement ses limites... elle est seulement palliative » [20].

C’est aussi dans ce sens que s’exprime Albert ROUET dans sa déclaration « Le SIDA interroge la société » : « Penser qu’une généralisation du préservatif enlèvera tous les risques, c'est s'en tenir aux conséquences sans examiner les causes et les conditions de l’expansion du SIDA... Ensuite le préservatif, laissant envisager « l'amour sans risque » face au SIDA, habitue à une activité sexuelle du domaine du besoin. II faut avouer, même si on répugne à le reconnaître, que se répand l'idée d'une banalisation de l’acte sexuel, comme si la multiplicité et la diversité des rapports sexuels étaient indispensables, donc « normales » pour découvrir l'amour. On passe insensiblement de la prévention à l’induction d’un comportement initiatique donné pour habituel et même pour normatif. La réponse est ici perverse » [21].

A partir des considérations précédentes qui illustrent le caractère intrinsèquement immoral des préservatifs, il faut affirmer clairement et sans ambages que la promotion des condoms et leur usage constituent un véritable mensonge criminel du point de vue moral et scientifique, dès lors qu'on tait l’efficacité relative des condoms. Ce n’est pas en propageant les préservatifs qu’on arrivera à endiguer la diffusion du VIH/SIDA et rendre vraiment aux hommes un service digne de ce nom.

La véritable prévention du SIDA à dimension humaine et humanisante exige fondamentalement la promotion effective, non des condoms, mais d’une culture des valeurs morales et spirituelles, celles des vertus de fidélité conjugale, de l’abstinence et de la chasteté, vécues dans un esprit d'amour authentique. Dans ce sens, l'éducation sexuelle assume une importance déterminante.


Lire aussi : Père François SEDGO, Promouvoir une véritable pastorale d'éducation sexuelle face au SIDA


Notes :

[1] ANATRELLA T., L’amour et le préservatif, Flammarion, 1995, P. 255.

[2] Au sujet du respect de la « liberté des conjoints dans leurs décisions concernant les enfants », Jean Paul II écrit : « L’Eglise condamne comme une grave offense à la dignité humaine et à la justice toutes les activités des gouvernements ou des autres activités publiques qui essaient de limiter en quelque manière la liberté des conjoints dans leurs décisions concernant les enfants. Par conséquent, toute violence exercée par des autorités en faveur de la contraception, voire de la stérilisation ou de l'avortement provoqué, est à condamner absolument et à rejeter avec force. En même temps, il faut stigmatiser comme gravement injuste le fait que dans les relations internationales, l'aide économique accordée pour la promotion des peuples soit conditionnée par des programmes de contraception, de stérilisation et d’avortement provoqué ». (Jean Paul II, Familiaris consortio, n°30).

[3] Cf. Inter Mirifica, n° 5.

[4] Paul VI, Humanae vitae, n°14.

[5] Ibidem, n°11.

[6] bidem, n°12.

[7] Jean Paul II, Familiaris consortio, n° 32.

[8] Cf. SGRECCIA E., Manuale di Bioetica, Op. cit., pp. 174 - 175.

[9] Paul VI, Paul VI, Humanae vitae, n°15.

[10] SGRECCIA E., « SIDA et procréation responsable », Dolentium Hominum, op. cit., p. 282.

[11] CAFFARRA C., « SIDA: Problèmes moraux », Dolentium Hominum, op. cit., p. 74.

[12] Ibidem, p. 74.

[13] Jean Paul II, Familiaris consortio, n°32 et SGRECCIA E., Manuale di Bioetica, op. cit., pp. 89 - 95.

[14] DE VAUJUAS A., « Est-il moral de promouvoir le « sexe sans risque » ?», Nouvelle Revue Théologique 110 (1988), p. 870.

[15] Paul VI, Humanae vitae, n°7.

[16] Cf. APRIL K., KÖSTER R., FANTACCI G., SCHREINER W., « Qual è il grado effettivo di protezione dall VIH del profilattico? », Medicina e Morale, 1994, 5: 903-925; LARROSE B., «SIDA. Limites d’une prévention », Etudes 1990, 372:43-52.

[17] Cf. DE VAUJUAS A., « Est-il moral de promouvoir le « sexe sans risque » ?», Nouvelle Revue Théologique 110 (1988), p. 871.

[18] CICCONE L., « Aspetti etici della prevenzione della infezione da VIH », Medicina e Morale, 1996 (2), p. 271.

Analysant les causes profondes de la diffusion du SIDA, Lino CICCONE identifie entre autres la promiscuité sexuelle qui doit être dépassée dans la perspective d’une vraie prévention. Dans ce sens il écrit : « Prevenzione vera nei confronti di una malattia si ha quando, scoperte le sue vere cause, si pone in essere un’azione capace di eliminarle. Causa vera del carattere epidemieo dell'AIDS è il diffuso comportamento sessuale promiscuo. Prevenzione vera perciò è il superamento della promiscuita nell'attività sessuale. Non è dunque prevenzione vera, ma pseudo-prevenzione, ogni altra scelta che escluda questo comportamento, o, peggio ancora, che implichi una ulteriore conferma e spinta alla promiscuità sessuale. Tipico esempio di tale falsa prevenzione è quella incentrata sulla propaganda e diffusione del profilattico. Il messaggio che viene lanciato è chiaramente questo : unitevi pure sessualmente con chi vi pare e piace, solo cercate di non infettarvi, usando sempre il prolilattico » (CICCONE L., op. cit., p. 273).

[19] Cf. Ibidem, p. 277.

[20] DE DINECHIN O., « SIDA : éduquer, accompagner.. », Docum. Cathol., n° 2073 (1993), pp. 515-516.

[21] Mgr Albert ROUET, Président de la Commission Sociale des Evêques de France, avec un groupe de médecins, psychanalystes, moralistes et personnes compétentes consultées, « Le SIDA interroge la société », SIDA. La société en question, BAYARD EDITIONS/CENTURION, Paris, 1996, P. 192 (n° 46-47).

L’ouvrage intitulé SIDA. La société en question, publié en février 1996 par la Commission Sociale des Evêques de France, représente le fruit de multiples contacts et réflexions depuis plus de deux ans. La déclaration de la Commission Sociale, « Le SIDA interroge la société », qui fait entre autres mention du préservatif a suscité des discussions et des interprétations abusives (Cf. Le monde, 13 février 1996).

A travers un communiqué Mgr Albert ROUET faisait une mise au point : « On ne peut qu’être profondément surpris par la réduction indue des objectifs de la Commission Sociale. Considérer son travail comme une rupture avec l'enseignement de l’Eglise, voire une opposition, est non seulement abusif, mais erroné » (LC/1996/8).

Dans le même sens, Mgr joseph DUVAL faisait judicieusement remarquer : « Comme l’indique le titre (SIDA. La société en question), il ne s'agit pas d'une réflexion sur le préservatif. Mais la Commission épiscopale interroge la société sur la conception de l'homme qu'elle élabore. Elle appelle l’attention sur la maladie du SIDA qui n’atteint pas seulement le corps, mais toute la personne humaine comme aussi les relations interpersonnelles et la vie sociale » (PP. 11-12) (LC/1996/10).


Père François SEDGO

Religieux Camillien
Dans : Prévention SIDA et éducation chrétienne de la sexualité humaine, 1998.
Pages 151-160.