Qui êtes-vous ? Combien êtes-vous dans l'Archidiocèse de Ouagadougou ?

Nous sommes les Petites Sœurs de Jésus, une congrégation internationale qui est née dans la spiritualité du frère Charles de Foucauld, en Algérie en 1939.

Notre vie est une vie contemplative centrée sur l’Eucharistie et menée au cœur du monde, en particulier du monde des pauvres. Réunies en petites communautés appelées « fraternités », nous voudrions vivre dans l’Église ce témoignage du sens profond de la vie de Nazareth, une vie de travail, d’amitié et de prière ou, comme pour Jésus, la vie ordinaire devient le lien de rencontre du Père. Et cette vie, centrée sur Jésus et vécue en solidarité avec les pauvres, est offerte pour que règne entre les milieux, religions et races différentes, l’unité dans le respect et l’amour. Cela, nous le vivons dans le partage d'une vie de travail simple, les relations tissées dans le quotidien et l’adoration de chaque jour, et la nuit une fois par semaine.

Ici, à Ouagadougou, nous avons une fraternité à Dassasgho, qui est le noviciat pour les petites sœurs de l’Afrique francophone. En ce moment il y a trois petites sœurs (dont 1 absente pour raisons de santé) et 3 novices qui viennent du Burkina, Cameroun et Congo Kinshasa.

Depuis quelle année êtes-vous dans l’Archidiocèse de Ouagadougou ?

Nous sommes ici à Ouagadougou depuis Avril 1997, année où le noviciat a été transféré de Kaya à Ouagadougou.

Que faites-vous pastoralement au titre de votre Institut ou au sein de l’organisation diocésaine ?

Étant une fraternité de noviciat, la priorité est posée sur la formation, mais nous essayons d'être une présence d'amitié et de dialogue dans le quartier, la CCB et au travail (quartier à majorité protestante et avec une présence musulmane, et le travail dans une pharmacie de la ville). Nous partageons les joies et les peines de ceux avec qui nous vivons, et tous les après midi le Saint Sacrement est exposé et les gens viennent prier régulièrement dans notre chapelle qui reste ouverte à tous. Pendant plusieurs années, nous avons assumé une présence au sein de la commission pour le dialogue islamo-chrétien, mais malheureusement cette année, ce ne sera pas possible à cause du petit nombre.

Quelles suggestions faites-vous pour le bien de la mission « Duc in altum » ?

Travailler le plus possible à l’unité entre tous : laïcs, prêtres et religieux ainsi que d’autres croyants, en essayant de se faire proches les uns des autres en valorisant les différents charismes.