Courte présentation de notre Famille Missionnaire Donum Dei le 18/12/2009 à Tanghin

1. Qui êtes-vous ?

Nous nous appelons Travailleuses Missionnaires de l’Immaculée et nous sommes membres d’une famille spirituelle internationale, la Famille Missionnaire Donum Dei (Don de Dieu), fondée par un prêtre français : abbé Marcel Roussel-Galle né le 8 juin 1910 aux fins dans le Doubs et décédé le 22 février 1984 à Rome. Ordonné prêtre le 22 décembre 1934 à Besançon, l’abbé Marcel Roussel communie intensément aux soucis de l’Église de son temps : une France profondément déchristianisée, ébranlée dans ses structures et ses racines.

En 1947, il écrit : « les foules non évangélisées m'attirent, je voudrais les évangéliser, par l’intermédiaire de jeunes filles, toutes données à Dieu. » La Sainte Vierge est celle avec qui il va bâtir une une famille spirituelle. Rapidement plusieurs jeunes filles, attirées par l’idéal que leur propose le Père Marcel Roussel, se regroupent autour de lui le 11 février 1950, il les rassemble et leur donne le nom de Travailleuses Missionnaires de l’Immaculée.

Notre charisme

C’est l’évangélisation des plus pauvres spirituellement. Reproduire le Christ au puits de Jacob, comme lui à la Samaritaine, aller redire à tous ceux qui nous entourent dans notre milieu de vie et de travail, à tous ceux qui gaspillent leur amour que Dieu les aime. Et leur révéler la Femme parfaite, l’Immaculée.

Notre vocation

C’est avant tout d'être épouse du Christ. Comme Sainte Thérèse et Sainte Jeanne d’Arc, offrir à Jésus notre premier amour, dans le monde du travail, et a la suite des premières Vierges Chrétiennes. Cette offrande se concrétise temporellement par les fiançailles et définitivement par des épousailles mystiques avec Jésus.

Au cours des années, la Famille Missionnaire a grandi et les vocations des cinq continents sont venues. Nos manières de vivre et de faire l’apostolat se diversifient : la gestion des restaurants appelés l'Eau-Vive, d'un orphelinat, l’accueil dans des centres spirituels, l'apostolat auprès des prisonniers, des pauvres, des malades, l’enseignement de la catéchèse dans les collèges et lycées.

Dès 1981, des familles, des jeunes, se joignent à notre Famille Missionnaire comme membres associés : la Fraternité Donum Dei. Après un temps de formation, ils s’offrent à l’Amour Miséricordieux par l’Acte d'Offrande de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, en faisant l'engagement temporaire ou définitif dans le Tiers-Ordre Séculier Carmélitain. Ils reçoivent et portent le scapulaire de Notre Dame du Mont Carmel.

Reconnaissance juridique par le Carmel

Pour rester fidèle à sa mission de vivre le message de Thérèse de Lisieux en plein monde, notre Fondateur, avant sa mort, confie notre Famille Missionnaire à l’Ordre du Carmel afin qu’elle soit incorporée dans le Tiers Ordre Séculier Carmélitain. Ce qui se réalise par Décret officiel du prieur Général de l'Ordre du Carmel le 22 février 1987, trois ans après la mort du fondateur.

Actuellement, nous sommes présentes dans les cinq continents, et nos centres internationaux de formation sont en France ct en Italie.

Combien êtes-vous dans l’Archidiocèse de Ouagadougou ?

Nous sommes au nombre de 22 Travailleuses Missionnaires de l’Immaculée, réparties dans plusieurs maisons :

- à l’Eau-Vive

- à Sâaba, maison de formation pour nos jeunes

- au Centre Spirituel Jean-Paul II

- à l’Orphelinat Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus à Loumbila.

Nous sommes dans l'Archidiocèse de Ouagadougou depuis 1958.

Que faites-vous pastoralement au titre de votre Institut ou au sein de l’organisation diocésaine ?

Notre Eau Vive de Ouaga existe depuis 1961. Notre Fondateur qui a créé les Eau Vive, a compris que c’est un moyen pour porter la lumière de l’évangile dans ces milieux souvent fréquentés par des personnes qui vivent loin de l'Église. Ainsi dans l’Eau Vive, nous avons un apostolat d'accueil, d’écoute et d’accompagnement des personnes qui viennent nous voir. Tous les soirs, nous invitons nos clients à prier la Vierge Marie par le chant des AVE de Lourdes. A travers cet apostolat, doucement, beaucoup redécouvrent le chemin de la foi, de l’Église.

Nous avons aussi l’Orphelinat sainte Thérèse de l'Enfant Jésus de Loumbila. Là, nous accueillons et encadrons les enfants, nous cherchons à leur donner une éducation humaine et chrétienne, à leur préparer un avenir.

Au sein de l’organisation diocésaine, depuis une dizaine d’années nous gérons le Centre spirituel Jean-Paul II. Nous sommes engagées dans la catéchèse à la Cathédrale, nous assurons aussi l’animation des laudes tous les samedis matin à Radio Ave Maria.

Quelles suggestions faites-vous pour le bien de la mission « Duc in Altum » ?

Nous suggérons qu'il puisse y avoir :

- Plus d'encadrement pour les jeunes et les parents, à travers des conférences faites à partir de thèmes choisis pour les aider dans leur vie chrétienne et leur engagement dans la société actuelle si difficile. Leur faire découvrir et accueillir la pensée de l’Église sur certaines questions très importantes.

- Et aussi plus de présence de l’Église à travers des aumôniers dans les hôpitaux.